Balade

Association Balade adulte

Rendez-vous le jeudi à 14h30 en hiver et 09h30 en été place du 8 mai

Présidente : Régine GANDY.

Atelier encadrement

Jour : Samedi 2 fois par mois 9 h 30 Ă  17 h 30

Lieu : Foyer Lefébure



Présidente : Christiane LAVALETTE

TĂ©l : 02.47.52.27.65



AdhĂ©sion : 10 € avec supplĂ©ment pour certains ateliers

Tarif annuel : 90€ / trimestre

Atelier cartonnage

Jour : Vendredi 4 fois par an de 9 h Ă  17 h 30

Lieu : Foyer Lefébure



Présidente : Christiane LAVALETTE

TĂ©l : 02.47.52.27.65



AdhĂ©sion : 10 € avec supplĂ©ment pour certains ateliers

Tarif annuel : 90€ / trimestre

Initiation Ă  la tapisserie

Jour : Lundi 2 fois par mois de 14 h Ă  17 h

Lieu : Salle des votes



Présidente : Christiane LAVALETTE

TĂ©l : 02.47.52.27.65



AdhĂ©sion : 10 € avec supplĂ©ment pour certains ateliers

Tarif annuel : 90€ / trimestre

Tarifs selon le nombre d’inscriptions

Peinture

Jour : Jeudi 2 fois par mois de 14 h Ă  18 h

Lieu : Foyer Lefébure



Présidente : Christiane LAVALETTE

TĂ©l : 02.47.52.27.65



AdhĂ©sion : 10 € avec supplĂ©ment pour certains ateliers

Tarif annuel : 90€ / trimestre

Atelier floral (Ikébana)

Jour : Samedi 3 fois par an de 13 h Ă  17 h

Lieu : Salle des Votes



Présidente : Christiane LAVALETTE

TĂ©l : 02.47.52.27.65



AdhĂ©sion : 10 € avec supplĂ©ment pour certains ateliers

Tarif annuel : 20€ pour les fleurs

Théùtre

Théùtre enfants et adultes

Mercredi de 18h Ă  19h15

Salle des Loisirs

Cours animé par Jean-Philippe SANCHEZ de Cie COLBOK

Tarif: 100€ environ en fonction du nombre d’inscriptions.

Atelier arts plastiques

Pour les 7-12 ans
le mercredi de 14h15 Ă  15h30

Pour les ados et les adultes
le mercredi de 19h Ă  20h15

Salle de vote
Tarif: 90€

Animatrice Sandrine JOUBERT
TĂ©l: 06.64.37.09.42
mail: masandrine@ymail.com

Club oenologie

Vendredi 1 fois par mois
de 20h Ă  22h
au club de l’Age d’or
Tarif: 70€ sur la base de 15 inscrits

Atelier animé par Anne-Cécile KASPRYK
mail: kaspryk@voila.fr

les chemins (histoire)

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Les relations avec les paroisses limitrophes sont souvent difficiles en raison du mauvais Ă©tat des chemins. Lorsqu’il s’agit de transporter des marchandises vers un lieu fort Ă©loignĂ© de la paroisse, ce n’est pas toujours aisĂ© Ă  la belle saison, mais, l’hiver, c’est un problĂšme sans solution possible; mĂȘme en Ă©tĂ©, il suffit d’un orage violent, d’une crue subite de la Brenne pour couper toutes les communications.

Mener du blĂ© par Vernou et Vouvray en direction de Montlouis et St-Martin-le-Beau est quasi-impossible; vers ChĂąteaurenault, la route de la vallĂ©e de la Brenne est si affreuse que le blĂ© de Beauce ne peut souvent arriver qu’Ă  dos de mulet. Des “ravines”, ruisselets intermittents descendant du coteau, envahissent le chemin, le raclent, le dĂ©foncent, le creusent; il devient impraticable. C’est ainsi que le 14 juillet 1792, la dĂ©lĂ©gation de Reugny devant prĂȘter le serment fĂ©dĂ©ratif Ă  ChĂąteaurenault sera obligĂ©e de s’y rendre Ă  cheval, et non en carriole.

Quant au bourg, la RouĂšre le traverse en son milieu, prĂšs la halle et l’auberge; lorsque les averses amĂšnent sable, pierres, gravats, boues, branchages, le ru dĂ©borde et la petite citĂ© se transforme en fondriĂšres; des planches permettent de passer d’un bord Ă  l’autre; ce n’est pas lĂ  ponts solides pour rĂ©sister aux subites colĂšres de ce ruisseau, pourtant bien modeste.

On reproche aux Intendants de ne s’attacher qu’aux routes unissant des grandes villes, permettant des Ă©changes importants de denrĂ©es; il existe bien des chemins en campagne, mais ils ne sont pas entretenus – d’oĂč leur Ă©tat lamentable “pendant les deux tiers de l’annĂ©e”.

Parfois, la population tente de toucher les personnalités dirigeantes par une supplique, telle celle que nous reproduisons.

Quant Ă  la Brenne, on lira plus loin ce que l’on pense de son nettoyage.

Supplique

Le 8 juillet 1784, le curĂ© Michau et le sindic Galbrun remplissent un imprimĂ© – et le signent – destinĂ© Ă  l’intendant Daine, de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Touraine, Reugny faisant alors partie, dans cette gĂ©nĂ©ralitĂ©, du dĂ©partement de ChĂąteau-du-Loir. Tous deux Ă©crivent aux noms des habitants de la paroisse; ils demandent l’attribution d’une somme de 200 livres, Ă  prendre sur les fonds de charitĂ© de 1785, afin de “perfectionner les abords du bourg”, avec promesse de contribuer “de la moitiĂ© de la dĂ©pense en nature de travail, de main d’oeuvre et voiture”; ils sont d’accord pour “acquitter la dite contribution avant que l’on entame la somme accordĂ©e des fonds du Roy qui sera remise entre les mains du receveur des tailles d’Amboise” (1) .

Comme on le voit, il s’agit dĂ©jĂ  d’environnement, mais plus particuliĂšrement de l’amĂ©lioration des routes.

(1) * Archives dĂ©partementales d’Indre-et-Loire C 325

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les mendiants (histoire)

Il est en ce temps – comme dans le nĂŽtre – des infortunes cruelles que signalent sĂšchement une ligne, une demi-ligne de l’acte de dĂ©cĂšs. On ne connaĂźt souvent pas mĂȘme le nom des malheureux; leur Ăąge est-il exact? Quels furent les derniers instants de leur vie misĂ©rable, dans la solitude et l’obscuritĂ© d’une grange, d’une Ă©curie?

C’est Ă©videmment l’hiver, funeste aux pauvres gens, que la mort les achĂšve, Ă©loignant sans peine le souffle qui maintenait encore une apparence de vie dans une carcasse minĂ©e par la faim.

En cette paroisse, 1694 est particuliĂšrement chargĂ©e en dĂ©cĂšs de ce genre; c’est un garçon mendiant de 24 ans, “demeurĂ© malade” chez une bonne Ăąme, que l’on mĂšne au cimetiĂšre le… 1er janvier; le 8, on ne donne mĂȘme pas d’Ăąge Ă  celui qui dĂ©cĂšde chez le fermier du Coudreau; le 11, un gars de 22 ans, de la Marche, le 28, un pauvret de 14 ans, le 30, un de 18 ans, finissent leur courte existence dans l’Ă©curie de la Halle; le 26 mars, c’est une “inconnue, pauvre petite mendiante” qui s’endort pour l’Ă©ternitĂ© chez Joubert et le 20 mai, c’est le tour d’une autre femme, rĂ©fugiĂ©e dans la grange de la GaudiniĂšre.

En 1710, une fille de 10 ans, de Montreuil, livrée à la mendicité, meurt en juin.

En avril 1712 naĂźt “une mendiante de pĂšre inconnu, de mĂšre sans nom; dĂšs son premier signe de vie, elle est dĂ©jĂ  classĂ©e; on ne dit pas ce qu’elle devint mais on peut le deviner.

En 1721 est notĂ© le dĂ©cĂšs d’une inconnue de ChĂąteau du Loir “peut-ĂȘtre pas mendiant”; ce dubitatif n’est-il pas sinistre?

L’an 1794, le mĂ©tayer de la Coste trouve dans sa grange le cadavre d’un mendiant de 45 ans.

1737 compte 3 dĂ©cĂšs de mendiantes; l’une, en juin, originaire de Montreuil, une seconde, le 20 septembre, pauvre vieille de 70 ans, de St-Georges, prĂšs Tours, surnommĂ©e soeur Anne, en raison de son prĂ©nom; le 5 juillet, on dĂ©couvre morte une malheureuse qui se rĂ©fugiait dans le petit cabinet de la galerie de l’Ă©glise; c’Ă©tait son logis, vraisemblablement acceptĂ© comme tel par le curĂ© LhĂ©ritier.

Le 18 mai 1740, un vieillard mendiant de 70 ans, natif de Luynes, achĂšve ses jours Ă  Reugny.

La pauvreté tue, le lendemain de Noël 1748, une femme de 40 ans, on connaßt le nom de ses parents, tous deux décédés.

Deux hommes, qui mendiaient leur vie dans la paroisse, dĂ©cĂšdent en 1750, l’un en janvier, Ă  18 ans, chez un mĂ©tayer, l’autre en mars, Ă  65 ans, chez un marchand fabricant au bourg.

L’annĂ©e suivante, un Ă©tranger, qui s’est retirĂ© chez une bonne femme de la paroisse, rend son dernier souffle: il a pourtant tenu 75 ans… Ă  moins que cet Ăąge lui ait Ă©tĂ© donnĂ© d’aprĂšs son visage minĂ©, ravagĂ©; un acte de naissance authentique aurait peut-ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© un homme plus jeune…

“Une pauvre femme”, un jour de fĂ©vrier 1756, est trouvĂ©e malade par le fermier d’Orfeuil; il l’amĂšne chez lui, fait venir le curĂ©, le vicaire, le marguillier; inutile d’appeler le mĂ©decin; il n’y a rien Ă  espĂ©rer; elle peut vaguement parler; elle est d’OrlĂ©ans, a quittĂ© son mari le mois passĂ©; on lui attribue 40 Ă  45 ans; elle est enterrĂ©e le 20; des recherches ont dĂ» ĂȘtre effectuĂ©es puisque le mari se prĂ©sente le 3 mars et prĂ©cise le nom de la dĂ©funte, le sien, Ă  lui, et sa paroisse: Saint ClĂ©ment de Tours.

De temps en temps, un dĂ©cĂšs s’ajoute Ă  la liste: un mendiant Ă©tranger de “72 ans en apparence”, en novembre 1762, un vieux de Neuvy de 80 ans, en janvier 1779, un inconnu mort dans la grange de Beauregard en fĂ©vrier 1791 “ayant donnĂ© des marques de catholicitĂ©”.
Combien de temps vécurent cette fille et ce fils de deux mendiants, en 1783