Office de tourisme

OFFICE DE TOURISME Montlouis-Vouvray Touraine val de Loire

Bureau de Montlouis sur Loire
4 Place Abraham Courtemanche
37270 Montlouis sur loire
TĂ©l 02.47.45.85.10
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Bureau de Vouvray
12 Rue Rabelais
37210 VOUVRAY
TĂ©l : 02.47.29.12.00
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Horaires d’ouverture des 2 offices :
à compter du 21 septembre 2020, les 2 bureaux seront ouverts du lundi au vendredi (sauf jeudi aprÚs-midi)  de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17h le samedi de 9 h 30 à 12 h 30 Fermé le jeudi aprÚs-midi et le dimanche

 

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Galerie photos

Présentation de la commune

Les premiĂšres occupations du site sembleraient dater du nĂ©olithique, au lieu dit Le Croule. Selon les historiens, une voie antique (gallo-romaine) passait par la commune, dont le linĂ©aire demeure entre la Poltrie et la ValliĂšre. D’orientation Nord/Sud, elle reliait la rĂ©gion tourangelle Ă  Saunay. Une probable occupation antique se confirmerait par la prĂ©sence d’un puits Ă  SĂȘtre, et surtout par la dĂ©couverte d’une urne funĂ©raire que les archĂ©ologues situent sur une pĂ©riode comprise entre 50 et 250 de notre Ăšre, et ce, au sud du bourg.

Le peuplement effectif du bourg devrait ĂȘtre postĂ©rieur Ă  l’Ă©tablissement d’une premiĂšre Ă©glise nommĂ©e St-MĂ©dard. Cette dĂ©nomination indiquerait une probable installation au VI e ou au VII e siĂšcle. Il est possible que les premiĂšres habitations soient troglodytiques, avec utilisation du coteau pour structure. Toutefois, la premiĂšre mention du village est Ă  dater de 1104, alors nommĂ© Ruiniacum (Charte de Marmoutier). Un siĂšcle plus tard, le suffixe est abandonnĂ©, donnant Ruini (Charte de Thibault : 1209), devenant par la suite RuygnĂ© (Cartulaire de l’archevĂȘchĂ© de Tours), puis Reugny.

Les terres du plateau du secteur du Bois MĂ©tais seraient largement dĂ©frichĂ©es et valorisĂ©es dĂšs le 13 e siĂšcle, la premiĂšre mention connue datant de 1275. Il est permis d’avancer que l’ouverture des riches terres du plateau, Ă  la couverture forestiĂšre trĂšs fournie, soit l’Ɠuvre de puissants, au bas Moyen-age. ParallĂšlement, un habitat rural plus discret se diffuse dans les vallĂ©es du MĂ©lotin et de la Brenne.

Par ailleurs,l’Ă©cu reugnois nous informe sur l’influence de la couronne de France sur ce bourg.

L’Ă©cu, taillĂ©, prĂ©sente ainsi une tour crĂ©nelĂ©e (canton senestre du chef ; partie de gauche), et une fleur de lys (canton dextre de la pointe ; partie droite).(Voir en haut Ă  droite du site).

Ainsi, le chĂąteau dit Royal, aujourd’hui disparu, a accueilli Louis XI dans les annĂ©es 1480. Cette construction, aujourd’hui disparue, aurait eu une importance non nĂ©gligeable dans un contexte politique instable et mouvementĂ©, du aux tribulations FĂ©odales (XI-XII). La guerre de Cent ans (1340/1470) apporta elle-aussi son lot d’Ă©vĂšnements, amenant de nombreux sites Ă  amĂ©liorer leurs capacitĂ©s dĂ©fensives, comme ce fut le cas pour Reugny, avec le chĂąteau Royal et la forteresse primitive sise de la ValliĂšre.

Le rĂŽle de Reugny comme point nodal des Ă©changes dans le nord de la rĂ©gion Touraine s’affirme dĂšs la fin de l’Ă©poque mĂ©diĂ©vale, au regard des mentions de foire Ă  la Saint-MĂ©dard (8 juin) et Ă  la Saint-Michel (29 septembre) ; et ce, jusqu’Ă  une pĂ©riode avancĂ©e. Ce secteur est rattachĂ© au domaine royal, lors du rĂšgne de Louis XI (1461-1483), rattachement entĂ©rinĂ© par Francois Premier (1515/1547) en 1545. Toutefois, la seigneurie de Reugny devient propriĂ©tĂ© direct de la famille des La Baume le Blanc, Ă  la fin du 16 e siĂšcle, tout en restant sous la propriĂ©tĂ© Ă©minente de la couronne.Avant la rĂ©volution, Reugny Ă©tait sous la compĂ©tence de l’Ă©lection d’Amboise, baillage de Tours, de l’archidiaconĂ© d’Outre Loire, et du doyennĂ© de Vernou.

Le 19 e siÚcle est, alors, une période marquée de croissance démographique, qui se répercute sur la trame villageoise.

Cette expansion dĂ©mographique atteint son faite en 1846, avec 1346 habitants, ce qui confĂšre Ă  cette localitĂ© un poids notable dans les environs. Le bourg est alors principalement occupĂ© par des habitants Ɠuvrant dans l’artisanat.

Ceci peut se comprendre dans le contexte d’une France ou l’agriculture est en passe de perdre sa position dominante dans l’Ă©conomie globale, au profit de diverses activitĂ©s. Celles-ci se complexifient, se diversifient, entrainant une interdĂ©pendance entre les diffĂ©rents milieux socio-professionnels. Le village en est alors l’interface.

Le phĂ©nomĂšne villageois perdra de son dynamisme aprĂšs la seconde guerre mondiale, notamment par l’exode rural. mais, la pĂ©ri-urbanisation amĂšne un nouvel Ă©lan, dont Reugny n’est pas exempt.
plan_situation_reugny